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Marchés émergents
L’économie d’affinité offre une occasion d’investissement à l’échelle industrielle
Jeff Garcia
Analyste de placements en actions
Brad Freer
Gestionnaire de portefeuille
Lisa Thompson
Gestionnaire de portefeuille d’actions

Les investisseurs seront peut-être surpris d’apprendre que le dernier point chaud de la fabrication de véhicules électriques est loin des centres de haute technologie de la Silicon Valley ou de Shenzhen. Il s’agit d’une ville du nord du Mexique appelée Santa Catarina, près de Monterrey.


C’est là que Tesla a annoncé qu’elle construirait sa première usine de fabrication de véhicules électriques au Mexique, une « giga-usine » qui devrait coûter 5 G$ US et dont le premier coup de pioche sera donné la semaine prochaine, selon les responsables du développement local de l’État du Nuevo León.


L’usine est une énorme victoire pour l’économie mexicaine en pleine croissance, mais ce n’est que la dernière en date d’une série de victoires commerciales mondiales qui ont catapulté le Mexique devant la Chine et le Canada en tant que premier partenaire commercial des États-Unis. En 2023, pour la première fois depuis des décennies, les États-Unis ont acheté plus de marchandises au Mexique que partout ailleurs dans le monde.


Le Mexique se hisse au sommet sur une vague d’économie d’affinité

L’image est un diagramme à barres illustrant la valeur du commerce total (importations et exportations) en milliards de dollars américains pour les principaux partenaires commerciaux des États-Unis en décembre 2023. Les 10 pays cités sont le Mexique (804 G$), le Canada (778 G$), la Chine (578 G$), l’Allemagne (236 G$), le Japon (225 G$), la Corée du Sud (180 G$), le Royaume-Uni (137 G$), Taïwan (128 G$), le Viêt Nam (125 G$) et l’Inde (124 G$).

Sources : Capital Group, U.S. Census Bureau. Comprend à la fois les importations et les exportations. Les chiffres sont corrigés des variations saisonnières. En décembre 2023.

C’est dans le besoin que l’on reconnaît ses amis


« Le Mexique a probablement bénéficié plus que tout autre pays de la tendance à l’économie d’affinité », explique Jeff Garcia, analyste chez Capital Group, qui couvre l’Amérique latine.


L’économie d’affinité ou « friendshoring », un dérivé du terme « offshoring » (ou délocalisation), constitue une décision politique délibérée visant à encourager le commerce avec des pays voisins amicaux à une époque où les tensions géopolitiques augmentent dans le monde entier, explique M. Garcia. Le concept n’est pas nouveau, mais il a été accéléré par la pandémie de COVID-19, lorsque les chaînes d’approvisionnement traditionnelles se sont effondrées et que les entreprises ont été contraintes de trouver des solutions de remplacement. Au cours des dernières années, la redéfinition des chaînes d’approvisionnement a été un atout majeur pour l’Inde, le Vietnam, la Thaïlande, l’Indonésie et surtout le Mexique, en raison de sa proximité avec la plus grande économie mondiale.


« C’est un moment décisif pour le Mexique », ajoute M. Garcia. « La Chine a été le premier partenaire commercial des États-Unis pendant une dizaine d’années. Avant cela, c’était le Canada. Il s’agit donc d’un changement important. Il existe au Mexique un dicton qui dit : "Tan lejos de Dios y tan cerca a los Estados Unidos", ce qui se traduit par "Si loin de Dieu et si proche des États-Unis". En substance, cela signifie que le fait d’être en bons termes avec la plus grande économie mondiale est bénéfique pour le Mexique. Et cela est également bénéfique pour les États-Unis. »


Dans les années à venir, M. Garcia s’attend à ce que la position du Mexique continue de s’améliorer compte tenu des avantages que le pays offre aux entreprises qui souhaitent accéder au marché américain. Ces avantages comprennent une main-d’œuvre qualifiée à un coût attrayant, une infrastructure solide dans le nord et un accès facile au pétrole et au gaz naturel américains, relativement peu coûteux.


En fait, peu de temps après que Tesla a annoncé sa décision de construire une nouvelle usine de véhicules électriques au Mexique, l’un de ses principaux concurrents, la société chinoise BYD, a déclaré qu’elle envisageait de faire de même, en choisissant la même zone industrielle à Nuevo León. Le nord du Mexique est depuis longtemps un lieu de prédilection pour l’assemblage automobile. Ford, General Motors, BMW, Daimler, Toyota et Honda y ont tous des usines. Plus de 75 % des voitures assemblées au Mexique sont exportées vers les États-Unis, selon l’association des constructeurs automobiles mexicains.


Les échanges commerciaux entre les États-Unis et le Mexique se caractérisent par une gamme de produits croissante et diversifiée

L’image illustre l’expansion du commerce entre le Mexique et les États-Unis. Elle démontre que les principales exportations mexicaines vers les États-Unis sont les suivantes : processeurs de données, véhicules à moteur, fils et câbles, moniteurs et projecteurs, tracteurs, instruments médicaux, réfrigérateurs et congélateurs, unités de climatisation, pétrole et bière. Les principales exportations américaines vers le Mexique sont les suivantes : pétrole et gaz naturel, pièces détachées et moteurs de véhicules, maïs, fils et câbles, véhicules à moteur, interrupteurs électriques, plastiques, instruments médicaux, soja, fer et acier.

Sources : Capital Group, World Bank Integrated Trade Solution (WITS). Les étiquettes représentent les produits qui se classent parmi les 20 premières catégories de produits en valeur d’exportation en 2022. Derniers chiffres disponibles en février 2024.

La renaissance industrielle du Mexique bat son plein


Outre l’économie d’affinité, le thème d’investissement le plus répandu au Mexique est la « renaissance industrielle », ou le réveil des dépenses industrielles à grande échelle après des décennies de sous-investissement. Cette tendance est de bon augure pour les entreprises du secteur de la construction, du chauffage et de la climatisation, des transports et des activités connexes.


« Il s’agit d’un tournant passionnant pour les marchés émergents tels que le Mexique et l’Inde, car il représente un élargissement des occasions », déclare Brad Freer, gestionnaire de portefeuille d’actions. « Il ne s’agit plus juste de la Chine, mais de la « Chine plus un. »


« La Chine plus un » fait référence à la stratégie suivie par de nombreuses entreprises multinationales qui cherchent à diversifier leurs chaînes d’approvisionnement. Elles n’abandonnent pas la Chine, explique M. Freer, mais ajoutent des capacités ailleurs. De plus, les entreprises chinoises comptent parmi les plus grands participants à cette stratégie, avec les mêmes motivations que les entreprises américaines et européennes. L’époque où le monde pouvait compter sur une seule source de fabrication à bon marché est révolue. La diversification des chaînes d’approvisionnement n’est plus un luxe, mais une nécessité.


Les rendements des grands pays émergents ont divergé après la COVID-19

Le graphique affiche les rendements cumulés du 31 décembre 2017 au 30 septembre 2023. L’indice MSCI India a enregistré un rendement de 44,5 %. L’indice MSCI Mexico a enregistré un rendement de 31,7 %. L’indice MSCI China a perdu 26,5 %. Les indices étaient assez étroitement corrélés jusqu’à la vente massive en raison de la COVID-19 en mars 2020. Par la suite, les indices ont divergé, l’Inde et le Mexique enregistrant les gains les plus importants et la Chine chutant fortement. La vente massive des actions chinoises a commencé au début de l’année 2021.

Sources : MSCI, RIMES. Les rendements reflètent l’indice MSCI India, l’indice MSCI Mexico et l’indice MSCI China. Période de cinq ans présentée pour refléter les rendements avant et après la COVID-19. Données au 30 septembre 2023.

Lors d’un récent voyage de recherche à Monterrey et à Tijuana, M. Freer et M. Garcia ont rendu visite à plusieurs entreprises immobilières, entreprises de construction et constructeurs automobiles. Ils ont également passé une demi-journée à visiter les installations mexicaines de Carrier Global, l’une des plus grandes entreprises mondiales de chauffage, ventilation et climatisation (CVC).


« J’ai été choqué par l’ampleur de ce qui se passe », déclare M. Freer. « Cela m’a rappelé les villes que j’ai visitées en Chine dans les années 1990 et au début des années 2000, avec ces installations animées de plusieurs millions de mètres carrés et ces milliers d’ouvriers qui construisaient à grande échelle. C’est ce qui se passe aujourd’hui dans le nord du Mexique, à un rythme qui, je pense, surprend beaucoup de gens. »


Des vents favorables à l’économie et au marché


Les changements sont clairement visibles dans l’économie mexicaine, qui a progressé à un rythme rapide ces dernières années, offrant un vent favorable à tous les types d’entreprises qui y font des affaires. L’indice MSCI Mexico a augmenté de plus de 40 % en 2023, dépassant de 14 points de pourcentage l’indice S&P 500 des actions américaines.


Historiquement, l’économie mexicaine a eu tendance à croître à peu près au même rythme que l’économie américaine, ce qui s’est traduit par une modeste croissance moyenne du PIB de 1 % à 2 % par an au cours des deux dernières décennies.


« Ce qui est intéressant, c’est qu’au cours des dernières années, l’économie mexicaine a progressé deux ou trois fois plus vite que l’économie américaine », note M. Garcia. « Cela s’explique en partie par la reprise après la COVID-19, bien sûr. Cependant, un autre catalyseur important a été l’augmentation du niveau des échanges avec les États-Unis et la modernisation des conventions de libre-échange entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles le PIB du Mexique croît bien au-delà de sa tendance à long terme. »


La croissance économique du Mexique s’est accélérée ces dernières années

L’image est un graphique linéaire illustrant la croissance économique du Mexique en milliards de dollars de 1960 à 2022. En 1960, le PIB du Mexique n’était que de 13 G$. Il a augmenté régulièrement au cours des décennies suivantes. L’image indique qu’au cours des dernières années, la croissance s’est accélérée. En 2022, le PIB du pays a atteint 1 470 G$ US.

Sources : Capital Group, Banque mondiale. Derniers chiffres disponibles en février 2024.

Malgré ce succès remarquable, le Mexique doit encore relever des défis. Par exemple, les avantages d’un développement économique rapide dans le nord n’ont pas été partagés par les régions méridionales du Mexique, où les revenus sont beaucoup plus faibles et les occasions d’emploi sont rares. De même, les villes proches de la frontière américaine ont tendance à disposer d’excellentes infrastructures, alors que les autoroutes modernes sont moins répandues dans le sud.


« Le Mexique est actuellement en pleine mutation et bénéficie grandement de la réorganisation des chaînes d’approvisionnement dans le monde entier », explique Lisa Thompson, gestionnaire de portefeuille d’actions.


« Toutefois, lorsqu’on s’éloigne un peu de la frontière, il est clair que le Mexique ne réussit pas à attirer les investissements étrangers de la même manière », poursuit Mme Thompson. « Il y a d’importantes faiblesses au niveau des infrastructures. Ils n’ont pas suffisamment investi dans le réseau électrique. Et cela freine les progrès dans d’autres régions du pays.


C’est une occasion à saisir pour le Mexique », ajoute-t-elle. « Mais, comme toujours, c’est l’exécution qui compte. Je pense que ce sera une histoire passionnante à suivre dans les années à venir. »



Jeff Garcia est analyste de placements en actions qui couvre les secteurs de la consommation discrétionnaire, des biens de consommation de base, de la finance, des soins de santé et des technologies de l’information en Amérique latine, ainsi que les sociétés de petite et moyenne capitalisation aux États-Unis en tant que généraliste. Il possède 13 ans d’expérience en matière de placement (au 31 décembre 2023). Il est titulaire d’un baccalauréat en science et ingénierie de la gestion de l’Université de Stanford.

Brad Freer est gestionnaire de portefeuille d’actions et possède 31 ans d’expérience dans le secteur (au 31 décembre 2023). Il est titulaire d’un baccalauréat en relations internationales du Connecticut College, et détient le titre d’analyste financier agréé (CFA®).

Lisa Thompson est gestionnaire de portefeuille d’actions et possède 35 ans d’expérience en matière de placement (au 31 décembre 2023). Elle est titulaire d’un baccalauréat en mathématiques de l’Université de la Pennsylvanie et détient également le titre d’analyste financière agréée (CFA®).


L’indice MSCI Mexico est un indice pondéré en fonction de la capitalisation boursière, conçu pour mesurer les résultats de 24 entreprises mexicaines de grande et moyenne capitalisation.

 

L’indice S&P 500 est un indice pondéré en fonction de la capitalisation boursière, fondé sur les résultats d’environ 500 actions ordinaires largement répandues. L’indice n’est pas géré et n’a donc pas de frais. Les investisseurs ne peuvent pas investir directement dans un indice.

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