Étant donné les grandes mutations survenues ces trente dernières années en termes de frontières politiques, de pays de domiciliation des entreprises et de répartition de leur chiffre d’affaires, cette analyse se penche sur les approches possibles pour adapter judicieusement la composition d’un portefeuille d’actions au contexte macroéconomique actuel.
Au cours des quinze dernières années, les approches fondées sur les actions ordinaires, qui consistent notamment à surpondérer des petites capitalisations, des titres « value » ou des actions étrangères, ont sous-performé les approches pondérées simplement par la capitalisation boursière. Voilà qui bouscule les croyances établies : si l’on n’a pas identifié de plus fortes convictions, il est très risqué d’investir en s’écartant d’un indice de référence neutre.
Dans notre analyse, nous expliquons pourquoi les investisseurs ont tout intérêt à commencer par miser sur un portefeuille d’actions mondialement diversifié. Ce faisant, ils peuvent éviter une segmentation régionale arbitraire et prendre des décisions d’allocation plus réfléchies et plus flexibles reflétant tout l’éventail d’opportunités.