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Perspectives d’investissement de Capital Group

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Gestion obligataire
Pourquoi miser sur les obligations d’entreprise investment grade ?
Peter Becker
Directeur des investissements
Flavio Carpenzano
Directeur des investissements
CE QU’IL FAUT RETENIR
  • Les obligations d’entreprise investment grade peuvent apporter une résilience et une stabilité essentielle au sein d’un portefeuille équilibré.
  • Parce qu’elles pourraient être source de revenus et de résultats supérieurs, mais aussi de diversification (par rapport aux actions) et de préservation du capital, les obligations d’entreprise investment grade offrent une alternative attrayante aux obligations d’État des marchés développés.
  • Les valorisations des marchés du crédit sont en forte baisse depuis 2022, et semblent désormais offrir un point d’entrée intéressant. Mais alors que le risque de récession s’accroît, une sélection soigneuse des entreprises et des secteurs est d’autant plus importante.

Pourquoi s’exposer aux obligations d’entreprise investment grade ?


Les obligations peuvent jouer quatre grands rôles au sein d’un portefeuille équilibré :


four role of fixed income

Ces quatre rôles peuvent aider les investisseurs à atteindre leurs objectifs de retraite, ou simplement à stabiliser leur portefeuille afin qu’il résiste mieux aux chocs sur les marchés financiers. Compte tenu de leurs caractéristiques, les obligations d’entreprise investment grade semblent à même de remplir la plupart de ces rôles et ainsi tenir lieu de cœur de la portion obligataire d’un portefeuille équilibré. Et parce qu’elles pourraient apporter des revenus et des résultats supérieurs, une diversification (par rapport aux actions) et une préservation du capital, ces obligations représentent une alternative attrayante aux obligations d’État des marchés développés.


Revenu


Sur le plan fondamental, les obligations se distinguent des actions en ce sens que les investisseurs savent d’avance qu’ils percevront un revenu. En effet, à la différence des actions (ordinaires ou privilégiées) – dont les dividendes peuvent varier, voire être suspendus, au bon vouloir de l’entreprise – les obligations génèrent un flux de revenu plus explicite et prévisible, que les investisseurs perçoivent sous forme de coupons, à condition bien sûr que l’émetteur reste solvable. Sachant que la composante revenu représente une large part du rendement total d’une obligation, les investisseurs détenant des titres investment grade pourraient ainsi bénéficier de revenus réguliers, et par conséquent d’une protection efficace en cas de volatilité des cours.


Préservation du capital


Les marchés intègrent désormais une croissance ralentie, voire un risque accru de récession. D’un point de vue fondamental, les entreprises notées investment grade restent en bonne santé, ce qui devrait leur permettre de tirer leur épingle du jeu dans un environnement de faible croissance. Les obligations qu’elles émettent affichent par ailleurs un risque de défaut inférieur à celui des titres high yield. Et même si elle se matérialise, une récession mondiale engendra sans doute plus une multiplication des déclassements et du nombre d’anges déchus1 qu’une augmentation des défauts. À noter cependant qu’une telle éventualité engendrerait également une hausse de la volatilité et un élargissement des spreads.


Par ailleurs, lors de périodes de volatilité et notamment de contraction du cycle économique, les obligations d’entreprise investment grade peuvent limiter le risque baissier. La duration des obligations investment grade s’étant allongée, leur composante taux d’intérêt contribue désormais plus largement au rendement total, ce qui pourrait leur permettre de mieux résister en cas de récession modérée et de reflux des taux d’intérêt. Comme le montre le graphique ci-dessous, lors des phases de contraction du cycle économique depuis 2001 (année à laquelle remonte notre série de données disponibles), les obligations investment grade ont surperformé les classes d’actifs plus risquées telles que les actions et les obligations high yield.


Résultats des classes d’actifs lors des contractions du cycle économique aux États-Unis

Assets class returns

Les résultats passés ne préjugent pas des résultats futurs.
Au 31 juillet 2022. Données mensuelles en USD (les résultats sur plus d’un an sont annualisés). Indices marchés actions : MSCI World (dividendes nets réinvestis). Obligations d’entreprise high yield : Bloomberg Global High Yield Corporate. Obligations d’entreprise investment grade : Bloomberg Global Aggregate Corporate. Source des dates de contraction du cycle économique des États-Unis : National Bureau of Economic Research (NBER). Sources : Bloomberg, Barclays, MSCI, NBER, Capital Group.

Les obligations d’entreprise investment grade s’en sont également mieux tirées que d’autres actifs risqués (actions et obligations high yield) au cours des périodes de fort recul des actions observées depuis 2001, comme l’illustre le graphique ci-après.


1. Ange déchu : obligation déclassée de la catégorie investment grade à la catégorie high yield.


 


Avant d’investir, il convient de tenir compte des facteurs de risque suivants :

  • Le présent document n’a pas vocation à fournir un conseil d’investissement, ni à être considéré comme une recommandation personnalisée.
  • La valeur des investissements et le revenu qu’ils génèrent ne sont pas constants dans le temps, et les investisseurs ne sont pas assurés de récupérer l’intégralité de leur mise initiale.
  • Les résultats passés ne préjugent pas des résultats futurs.
  • Si la devise dans laquelle vous investissez s’apprécie face à celle dans laquelle les investissements sous-jacents du fonds sont réalisés, alors la valeur de votre placement baissera. La couverture du risque de change vise à limiter ce phénomène, mais rien ne permet de garantir qu’elle sera totalement efficace.
  • Les risques peuvent être associés aux obligations, aux marchés émergents et/ou aux titres high yield. Les marchés émergents sont volatils et peuvent pâtir de problèmes de liquidité.


Peter Becker est directeur des investissements chez Capital Group. Il possède 27 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement et a rejoint Capital Group il y a 5 ans, après avoir travaillé chez Wellington Management International, où sa dernière fonction était Managing Director, chargé de la gestion des produits obligataires. Auparavant, il a été gérant de portefeuille chez Aberdeen Asset Management. Il est titulaire d’un master de The Ingolstadt School of Management, et de la certification Chartered Financial Analyst® (CFA). Peter est basé à Londres. 

Flavio Carpenzano est directeur des investissements chez Capital Group. Il possède 18 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement et a rejoint Capital Group il y a 2 ans. Il est titulaire d’un master de finance et d’économie d’Università Bocconi. Flavio est basé à Londres. 


Les résultats passés ne préjugent pas des résultats futurs. La valeur des investissements et le revenu qu’ils génèrent ne sont pas constants dans le temps, et les investisseurs ne sont pas assurés de récupérer l’intégralité de leur mise initiale. Les informations fournies dans le présent document ne constituent pas une offre de conseil en investissement, en fiscalité ou autre, ni une sollicitation à l’achat ou à la vente de titres.

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Capital Group gère des actions par le biais de trois entités d’investissement, qui décident en toute indépendance de leurs investissements et de leurs votes par procuration. Les professionnels de l’investissement obligataire assurent la recherche et la gestion d’actifs obligataires par le biais de Capital Group. Pour ce qui concerne les titres apparentés à des titres de participation, ils agissent uniquement pour le compte de l’une des trois entités d’investissement en actions.