7 novembre 2025
Le fait d’investir en actions, réputées pour leur grande volatilité, influence inévitablement le profil de rendement-risque d’un portefeuille.
De toutes les classes d’actifs cotées, ce sont les actions qui présentent le potentiel de risque (mais aussi de rendement) le plus élevé – plus encore qu’une exposition aux taux d’intérêt et à l’inflation. Étant donné l’importance des risques en jeu, il est judicieux de bien réfléchir au moment de composer un portefeuille d’actions.
Les résultats passés ne préjugent pas des résultats futurs.
Source : Capital Group. Portefeuille théorique composé de deux actifs modélisés par les indices Bloomberg US Aggregate Bond et MSCI USA. Pour en savoir plus sur les hypothèses utilisées pour cet exemple, voir les mentions légales.
Étant donné les grandes mutations survenues ces trente dernières années en termes de frontières politiques, de pays de domiciliation des entreprises et de répartition de leur chiffre d’affaires, cette analyse se penche sur les approches possibles pour adapter judicieusement la composition d’un portefeuille d’actions au contexte macroéconomique actuel.
Au cours des quinze dernières années, les approches fondées sur les actions ordinaires, qui consistent notamment à surpondérer des petites capitalisations, des titres « value » ou des actions étrangères, ont sous-performé les approches pondérées simplement par la capitalisation boursière. Voilà qui bouscule les croyances établies : si l’on n’a pas identifié de plus fortes convictions, il est très risqué d’investir en s’écartant d’un indice de référence neutre.
Dans notre analyse, nous expliquons pourquoi les investisseurs ont tout intérêt à commencer par miser sur un portefeuille d’actions mondialement diversifié. Ce faisant, ils peuvent éviter une segmentation régionale arbitraire et prendre des décisions d’allocation plus réfléchies et plus flexibles reflétant tout l’éventail d’opportunités.
Gene Podkaminer est senior asset allocation strategist chez Capital Group. Il possède 25 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement et a rejoint Capital Group en 2025. Auparavant, Gene a occupé la fonction d’executive vice president et responsable de la recherche chez Franklin Templeton Investment Solutions, dont il a présidé le global investment committee et où il a dirigé les activités de recherche sur les marchés et les classes d’actifs, d’allocation stratégique et tactique des actifs, ainsi que de diligence raisonnable des gérants à partir d’approches fondamentales et quantitatives. Avant cela, il a été senior vice president du groupe Capital Markets Research chez Callan Associates, et responsable du Client Advisory Group chez Barclays Global Investors. Gene a publié de nombreux articles dans le Journal of Portfolio Management et le Journal of Investing, portant sur les facteurs de risque dans la construction de portefeuille, les méthodologies d’allocation d’actifs et l’impact des chocs macroéconomiques sur les portefeuilles mixtes. Il participe également à la création des programmes d’étude du CFA Institute. Il est titulaire d’un MBA de Yale School of Management et d’une licence d’économie d’University of San Francisco, ainsi que de la certification Chartered Financial Analyst®. Il est membre de la CFA Society of San Francisco. Gene est basé à San Francisco.
Vincent C. Fu est spécialiste senior de l’analyse client chez Capital Group. Il possède 21 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement et a rejoint Capital Group il y a 10 ans. Auparavant, il a été analyste high yield senior chez Churchill Pacific Asset Management, puis associate chez William & Henry Associates. Il est titulaire d’un MBA de New York University et d’une licence en économie d’entreprise d’University of California, Los Angeles, ainsi que de la certification Chartered Financial Analyst® (CFA). Vincent est basé à Los Angeles.
