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Actions Perspectives des marchés actions

Comment les marchés actions pourraient-ils évoluer ? Resteront-ils concentrés, emmenés par les seules grandes capitalisations technologiques, ou peut-on espérer que de plus en plus de secteurs contribuent à leurs performances ?

 

Après la baisse des taux engagée en septembre par la Réserve fédérale américaine (Fed), il pourrait être judicieux d’investir en actions si aucune récession ne survient, comme le suggèrent les données passées.

 

Les actions technologiques ont en effet tendance à surperformer les autres secteurs au cours de la période précédant la première baisse des taux de la Fed. Puis, dans un scénario d’atterrissage en douceur de l’économie, les marchés actions peuvent voir leurs performances portées par un nombre accru de secteurs. Mais cette analyse repose sur tout sur l’absence de récession aux États-Unis.

 

Les États-Unis pourront-ils éviter une récession ?

 

Bien qu’il soit quasiment impossible d’anticiper la survenance d’une récession, nous tablons sur un scénario plus optimiste à l’horizon des 12 prochains mois, et ce pour plusieurs raisons, comme la robustesse du marché de l’emploi, les mesures de relance prévues par les lois IRA/CHIPS Acts1 ou encore les signes indiquant que les ménages et emprunteurs américains ont déjà absorbé la hausse des taux d’intérêt. Jared Franz, économiste chez Capital Group, voit pour sa part un « phénomène à la Benjamin Button », dans lequel, à rebours du modèle classique d’un cycle économique en 4 étapes, l’économie américaine est passée de la surchauffe à l’expansion.

 

Bien sûr, la prudence reste de mise. Le surplus d’épargne accumulé pendant la crise sanitaire diminue dans les économies avancées, ce qui pourrait contribuer à freiner les anticipations de consommation.

 

Une baisse des taux de la Fed pourrait favoriser une meilleure répartition sectorielle des performances des actions

 

Nous avons étudié l’évolution des différents secteurs d’activité lors des sept cycles de baisse des taux directeurs américains survenus depuis 1982, en période de récession et en période hors récession :

 

trois cycles d’assouplissement ont eu lieu en période hors récession, et quatre en période de récession.

 

Puis, pour les deux types de période, nous avons analysé ce qu’il s’est passé entre le pic des taux d’intérêt et la première baisse de taux, et entre la première et la dernière baisse de taux.

Résultats moyens de l’indice S&P 500 depuis 1982, en récession et hors récession

 

Évolution entre le pic des taux d’intérêt et la première baisse de taux, et entre la première et la dernière baisse de taux d’un même cycle

Évolution entre le pic des taux d’intérêt et la première baisse de taux, et entre la première et la dernière baisse de taux d’un même cycle

Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs.
 

Données calculées au cours des périodes de baisses des taux d’intérêt de 1982 à mars 2020. Source : Bloomberg, Capital Strategy Research. Sept derniers cycles de baisse des taux : trois hors phase de récession, quatre en phase de récession

Que peut-on en déduire ? Qu’en cas d’atterrissage en douceur, davantage d’entreprises et de secteurs pourrait tirer leur épingle du jeu, voire surperformer les valeurs technologiques.

 

Quelles conséquences pour les investisseurs ?

 

Les tendances à plus long terme, telles que la transition énergétique, l’innovation médicale et la réorganisation des chaînes d’approvisionnement mondiales suggèrent que le secteur technologique n’est pas le seul à offrir des opportunités intéressantes.

 

Pour autant, certaines valeurs technologiques et entreprises américaines continuent d’offrir un potentiel de rendement élevé, d’après nos professionnels de l’investissement. À plus long terme, l’IA pourrait également avoir un impact significatif sur un large éventail d’entreprises de différents secteurs. Il s’agira donc d’identifier les futurs champions de l’IA, tout en restant attentifs aux risques de valorisation et de concentration au sein des portefeuilles – et c’est là que la gestion active prend tout son sens.

 

Une stratégie d’investissement qui limite son exposition à un secteur ou à un thème en particulier et qui est élaborée dans une optique de diversification plus large peut s’avérer judicieuse.

 

Quoi qu’il en soit, les marchés actions devraient désormais progresser de manière plus équilibrée sur le plan sectoriel.

1. IRA : loi américaine « Inflation Reduction Act ». CHIPS and Science Act : loi américaine « Creating Helpful Incentives to Produce Semiconductors and Science Act ».

Katharine Dryer is Head of Equity Business Development for the Europe and Asia Client Group. She has 25 years of investment industry experience and has been with Capital Group for 1 year. Prior to joining Capital, she has worked at Jupiter Asset Management as deputy chief investment officer, and at BlackRock as a Client Strategist. She holds a master’s degree in modern and medieval languages from the University of Oxford, and an MBA from Cass Business School. Katharine is based in London.

Andy Budden est directeur des investissements chez Capital Group et possède 31 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement. Il est titulaire d’une maîtrise et d’une licence en ingénierie de l’université de Cambridge.

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