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Perspectives d’investissement de Capital Group

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Obligations
Focus obligataire Avril 2021

Contexte macro et marché trimestriel
Équipe obligataire de Capital Group


 


Les perspectives économiques américaines se sont éclaircies grâce à l’accélération de la vaccination et à la politique budgétaire expansive du gouvernement Biden.


Le Rescue Plan Act (1 900 milliards USD) adopté en mars prévoit le  versement direct de 1 400 dollars au  profit de nombreux Américains (pour  un total de près de 400 milliards USD, un record depuis le début de la pandémie), le maintien des allocations pour des millions de chômeurs et des prêts à taux réduit aux petites entreprises


La masse monétaire a fortement augmenté et pourrait atteindre de nouveaux sommets en 2021. Le volume total des mesures de relance semble compenser largement le manque à gagner lié à la fermeture des entreprises et aux suppressions d’emploi.


La masse monétaire reste supérieure de 25 % à ses niveaux d’avant-crise 

Grâce à la vaccination, le PIB américain devrait dépasser en 2022 sa croissance tendancielle d'avant-crise. Mais l’économie compte plus de 8 millions d’emplois de moins qu’en février 2020, juste avant le début de la crise. Le taux de chômage officiel et le taux U-6 (qui comprend les travailleurs découragés et ceux à temps partiel qui cherchent un poste à temps plein) s’établissaient à respectivement 6,0 % et 10,7 % en mars 2021.


Certains secteurs, dont les services, mettront du temps à se rétablir ou entament peut-être une mutation structurelle. Les suppressions d’emploi qui en découlent pourraient limiter l’inflation à moyen terme. Cela étant, le  redémarrage de l’activité pourrait engendrer un rattrapage de la demande qui profitera à certains secteurs des services.


Le marché a relevé plus tôt que prévu ses anticipations de hausse des taux malgré quelques facteurs déflationnistes à court terme. Le marché à terme intègre par exemple 80 points de base (pb) de plus d’ici fin 2023. À notre a


Avec une bonne couverture vaccinale, la croissance américaine pourrait dépasser 3 %

Jerome Powell, le président de la Fed, a de nouveau prôné la patience. Les taux pourraient rester stables jusqu’en 2023, ce qui correspond à nos perspectives.


La Fed laissera l’inflation franchir 2 % cette année en raison d’effets de base et du rebond de la demande post-crise. Dans le contexte de hausse des taux obligataires, Jerome Powell s’inquiétera en cas de durcissement désordonné ou soutenu des conditions financières (qui sont encore extrêmement accommodantes), ce qui remettrait en question les objectifs de la Fed. Son commentaire semble donc indiquer que sauf changement d’environnement, la Fed ne bougera pas.


Dans les autres pays développés, la  croissance rebondit aussi, mais l’emploi reste à la peine. En zone euro, où la vaccination progresse de manière inégale, le confinement reste de mise dans certains pays, tandis que les restrictions sont allégées dans d’autres.


Contre toute attente, la production a résisté en zone euro au 1er trimestre. Avec l’accélération de la vaccination ces prochains mois et l’assouplissement des  restrictions, la reprise devrait s’accélérer, surtout dans les services. La production devrait aussi profiter d’un redressement marqué du cycle industriel mondial. Au Royaume-Uni, l’assouplissement des restrictions devrait permettre à l’économie de rebondir et de dépasser celle de a zone euro.


Le marché table sur une hausse des taux de 1 % d’ici fin 2023 

En Chine, la croissance économique pourrait marquer le pas. Après unrebond plus rapide qu’ailleurs, leseffets du crédit facilité et du plan derelance budgétaire s’estompent. Lesuivi, ces prochains mois, desstatistiques économiques, de l’indice des directeurs d’achats et de la  demande de cuivre et d’acier devrait offrir des indications supplémentaires sur les perspectives.


À en juger par le niveau des valorisations toutes classes d’actifs confondues, les marchés font fi des risques baissiers à court terme. Mais la pandémie pourrait encore les malmener ces prochains mois : l’efficacité vaccinale, la propagation des variants et le risque de hausse du taux d’incidence lié au redémarrage de l’activité économique sont autant de sources de volatilité potentielle.


Compte tenu de nos perspectives positives à court et moyen terme, les replis pourraient offrir des points d’entrée attrayants aux investisseurs  à long terme. Bien que le risque de taux soit une préoccupation centrale pour de nombreux investisseurs, la hausse observée fin février nous paraît excessive.


L’emploi ne s’est pas encore totalement remis de la crise 

 


 


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