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Investissement à long terme
Le monde en 2030 : investir pour la prochaine décennie
Jody Jonsson
Gestionnaire de portefeuille d’actions
Martin Romo
Gestionnaire de portefeuille d’actions

Le monde en 2030 peut sembler bien loin, mais chez Capital Group, nous passons beaucoup de temps à penser à l’avenir lointain.


« Pour ma part, imaginer la vie en 2030 n’est pas qu’une hypothèse, » affirme Rob Lovelace, vice-président de Capital Group, exprimant un sentiment partagé par nombre de ses collègues. « La durée moyenne de détention dans les portefeuilles que je gère est d’environ huit ans, alors cette idée est pleinement intégrée dans mon approche d’investissement. »


Nous avons demandé à notre équipe d’investissement de sortir leur boule de cristal pour imaginer comment la vie pourrait changer d’ici la fin de la décennie. Voici les points de vue de sept gestionnaires de portefeuille sur le monde en 2030, et sur la manière dont ces tendances changeantes influencent leurs décisions de placements.


1. La COVID-19 pourrait être le Pearl Harbor de cette génération — Martin Romo


Dans dix ans, je pense que nous considérerons COVID-19 comme le « Pearl Harbor » de notre génération, une période où l’adversité extrême stimule l’innovation et les changements de comportement pour aider à résoudre certains des plus grands problèmes de l’époque. Au moment de l’attaque de Pearl Harbor, l’artillerie américaine était à 75 % tirée par des chevaux. Permettez-moi de le répéter : En 1941, les trois quarts de notre artillerie dépendaient de chevaux. Pourtant, à la fin de la guerre, nous étions déjà passés à l’ère atomique. Cette incroyable transformation a déclenché une période d’innovation et de croissance de l’économie américaine qui a duré des décennies.


La COVID-19 pourrait s’avérer être le catalyseur qui nous incitera à nous attaquer à des problèmes cruciaux au cours de la prochaine décennie, tels que le coût des soins de santé, de l’éducation et du logement. Nous avons déjà assisté à un développement presque magique des vaccins contre la COVID-19 à une vitesse que peu de gens pensaient possible. Nous pratiquons également dans notre vie quotidienne des activités que nous n’aurions jamais imaginé voir se développer aussi rapidement.


En 2030, nous pourrions vivre, travailler, étudier et jouer dans un monde qui a radicalement changé. Notre vie pourrait être meilleure, plus riche, plus saine, moins chère et profondément plus numérique, virtuelle et centrée sur les données. Bon nombre de ces technologies existent déjà, mais je crois qu’il y a encore beaucoup de potentiel inexploité pour les entreprises innovantes de voir plus grand et de les utiliser de manière à résoudre des problèmes de société.


  

2. L’argent comptant est une espèce en voie de disparition — Jody Jonsson


Dans dix ans, les paiements numériques seront la norme et les gens vous regarderont bizarrement si vous essayez de payer comptant.


C’est un domaine dans lequel les marchés émergents ont une longueur d’avance sur les États-Unis. Nous observons cette tendance depuis plusieurs années dans les pays en développement, où de nombreux consommateurs n’avaient pas de compte bancaire mais disposaient d’un téléphone mobile et ont adopté rapidement la technologie du paiement mobile. La pandémie a accéléré l’utilisation des paiements numériques dans le monde entier, y compris dans des endroits où elle n’était pas encore ancrée dans la vie quotidienne. Une fois la crise passée, je pense que beaucoup plus de gens seront à l’aise avec les paiements numériques et qu’ils ne ressentiront probablement plus autant le besoin de recourir à l’argent comptant qu’auparavant.


Nombre de transactions par mode de paiement numérique

Comme les consommateurs sont de plus en plus à l’aise avec cette technologie, les entreprises ayant une large présence mondiale, comme Mastercard et PayPal, sont prêtes à en profiter. Nous avons également constaté une forte croissance des petites entreprises en dehors des États-Unis, comme PagSeguro et StoneCo au Brésil, qui proposent des plateformes de paiement mobile aux commerçants.


  

3. Un remède contre le cancer est peut-être à portée de main — Cheryl Frank


Le remède contre le cancer est peut-être plus proche que vous ne le pensez. En fait, je pense que certains cancers seront pratiquement guéris par la thérapie cellulaire d’ici 2030. De nouveaux tests fiables devraient permettre de détecter très tôt la formation et la localisation du cancer. Au-delà de cela, le cancer pourrait être en grande partie éradiqué comme cause majeure de décès grâce à un diagnostic précoce.


Dépenses de R et D dans le secteur pharmaceutique (en milliards USD)

La réduction considérable des coûts et les progrès scientifiques ont contribué à une croissance phénoménale de la recherche médicale. Nous sommes dans une période de renaissance pour la R et D, et les entreprises investissent de manière importante pour trouver des moyens uniques de combattre le cancer et d’autres maladies. La recherche génomique et les thérapies dérivées des tests génétiques ont le potentiel de prolonger les vies et de générer des milliards de dollars de revenus pour les entreprises qui les développent.


Je ne serais pas surprise de voir une part croissante de l’innovation pharmaceutique provenir de l’extérieur des États-Unis. En fait, je m’attends à voir l’apparition de nombreux médicaments à succès en Chine d’ici 2030. Ce pays compte la plus grande population de patients atteints de cancer au monde, et il est beaucoup plus facile de recruter ces patients pour des essais cliniques. Je pense qu’ils commenceront à produire de nouveaux médicaments d’ici cinq à dix ans et qu’ils les vendront dix fois moins cher qu’aux États-Unis.


  

4. L’innovation en matière de soins de santé passe à la vitesse de la lumière — Rich Wolf


Star Trek, la série télévisée classique de science-fiction, dépeignait un avenir lointain où les explorateurs de l’espace parcouraient les galaxies, équipés de technologies de pointe telles que le tricordeur, un appareil médical portatif qui numérisait les signes vitaux d’une personne, établissait un diagnostic et prescrivait un traitement en quelques minutes. Bien que je ne pense pas qu’il y aura un tricordeur unique qui fera tout, je soupçonne que d’ici 2030, beaucoup d’entre nous auront des appareils semblables qui analyseront le sang, effectueront un suivi cardiologique et vérifieront même à distance notre respiration pendant notre sommeil, certains de ces appareils étant déjà disponibles aujourd’hui.


Revenus générés par les dispositifs de surveillance à distance des patients

Nous assistons déjà à une vague massive d’innovation et de perturbation dans le secteur de la santé qui a le potentiel de créer de nouvelles occasions pour les entreprises, de réduire les coûts globaux et, surtout, d’améliorer les résultats pour les patients. Les percées dans le domaine du diagnostic mèneront à une détection plus précoce des maladies, ce qui permettra de rendre les médicaments plus efficaces ou, dans certains cas, de traiter la maladie avant qu’elle ne progresse. L’une des choses les plus intéressantes aujourd’hui est ce que l’on appelle la biopsie liquide, qui permet de détecter une tumeur à son stade le plus précoce à partir d’un échantillon de sang.


Un vaste éventail d’entreprises de technologie traditionnelle et de technologie médicale travaillent depuis un certain temps à la mise au point de diagnostics à domicile, et les patients bénéficient désormais de leurs innovations. Il s’agit d’appareils peu coûteux capables de saisir toutes sortes de données relatives à la santé qui non seulement nous aident à améliorer notre propre santé, mais qui peuvent être immédiatement envoyées à notre médecin pour une consultation plus approfondie. Nous n’en sommes encore qu’aux premiers stades de développement, mais d’ici 2030, ces appareils devraient faire partie intégrante de notre quotidien.


  

5. L’énergie renouvelable alimente le monde — Noriko Chen


Je pense que nous allons assister à une évolution spectaculaire vers l’énergie renouvelable au cours de la prochaine décennie. Nous sommes au début de la transition vers l’électrification du réseau et l’énergie verte, et il y a de forts vents arrière qui pourraient stimuler la croissance jusqu’en 2030 et au-delà. L’automatisation et l’intelligence artificielle préparent le terrain pour une belle époque dans le domaine des énergies renouvelables, en diminuant les coûts tout en stimulant la productivité et l’efficacité.


Répartition de la production d’électricité dans le monde (%)

L’énergie renouvelable a toujours été perçue comme coûteuse, peu pratique et peu rentable, mais cela est en train de changer rapidement. Certains services aux collectivités traditionnels réalisent déjà plus de 30 % de leur chiffre d’affaires grâce aux énergies renouvelables et atteignent un point d’inflexion où ils sont davantage reconnus comme des entreprises de croissance plutôt que de simples producteurs d’électricité et opérateurs de réseau statiques de la vieille économie. L’évolution vers les énergies renouvelables est plus prononcée dans les services aux collectivités européens, notamment Enel en Italie,  E.ON en Allemagne et Ørsted au Danemark. Leurs gouvernements ont fixé des objectifs de décarbonisation élevés et ont créé des incitations à investir davantage, non seulement dans les réseaux électriques et les infrastructures, mais aussi dans l’entreposage de batteries et d’autres technologies susceptibles d’accélérer la demande.


  

6. Les véhicules électriques et autonomes s’engagent sur la voie rapide — Chris Buchbinder


Je pense qu’en 2030, nous assisterons au déploiement à grande échelle de parcs de véhicules électriques autonomes dans la plupart des grandes villes et dans de nombreuses villes secondaires du monde. La possession d’un véhicule personnel passera du statut de nécessité à celui de luxe. Beaucoup de gens auront encore des véhicules, tout comme les gens font du cheval ou du vélo pour le plaisir. Mais les véhicules personnels ne seront plus nécessaires comme principal moyen de transport pour la plupart des habitants des grandes villes.


Parc de véhicules électriques dans le monde (en millions d’unités)

C’est un domaine que le marché n’a pas encore pleinement apprécié. À l’heure actuelle, les chefs de file du marché sont intégrés à d’autres entreprises (comme Waymo d’Alphabet, Zoox d’Amazon ou la division Cruise de GM) de sorte que les investisseurs ne peuvent pas acheter une entreprise de conduite à 100 % autonome. Mais à mesure que ces parcs automobiles se déploient plus publiquement, le marché devrait commencer à réévaluer ces entreprises et à comprendre qu’il s’agit d’un secteur d’activité réel, et non d’un projet scientifique.


Je pense également que c’est en 2030 que nous verrons probablement des moteurs électriques hybrides et des moteurs à hydrogène être introduits dans les aéronefs commerciaux, avec un déploiement généralisé au cours des 5 à 10 années suivantes. L’impact sur les émissions mondiales pourrait être considérable si nous passons à un monde où d’énormes parcs de véhicules électriques autonomes circulent sur les routes et où le transport aérien passe du carburant à base de pétrole à un mélange de pétrole, d’électricité et d’hydrogène.


  

7. Ce qui ne changera pas? Investir avec succès — Andrew Suzman


Mes collègues sont peut-être capables de regarder l’avenir et d’imaginer de nouveaux produits et de nouvelles tendances, mais j’aimerais prédire une chose qui ne sera pas différente en 2030. Malgré tous les changements qui se produisent dans le monde, je pense que la nature de mon travail et mes priorités en tant que gestionnaire de portefeuille seront exactement les mêmes.


En 2030, tout comme nous l’avons fait en 2020 et en 2010, et chaque année avant cela, nous découvrirons des entreprises qui font des choses intéressantes. Nous essaierons de les acheter à des prix raisonnables et de les conserver afin que les rendements que nous obtenons soient meilleurs que si nous achetions tout ce que nous voyons. Voilà donc ma stratégie. Certaines entreprises réussiront et d’autres non. Notre travail consiste à trouver les entreprises les plus susceptibles de réussir et de créer de la richesse au fil du temps, afin que nos investisseurs puissent en profiter. Je ne dis pas que nous serons parfaits, mais je suis optimiste quant à notre capacité à trouver davantage de bonnes entreprises que de mauvaises et à continuer à créer de la valeur pour nos clients.



Jody Jonsson est gestionnaire de portefeuille d’actions et possède 35 ans d’expérience en matière de placement (au 31 décembre 2023). Elle est présidente de Capital Research and Management Company et siège au Comité de gestion de Capital Group. Elle est titulaire d’une MBA de Stanford et d’un baccalauréat de Princeton. Jody détient également le titre d’analyste financière agréée (CFA)® et est membre du CFA Institute.

Martin Romo est gestionnaire de portefeuille d’actions et possède 32 ans d’expérience en matière de placement (au 31 décembre 2023). Il est président de Capital Research Company et siège au Comité de gestion de Capital Group. Il est titulaire d’un baccalauréat de l’Université de Californie, à Berkeley, et d’une MBA de Stanford.


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